Europe & international

Europe & international

Nous ne pouvons sous-estimer l’importance – et le poids – des décisions européennes pour notre législation régionale et nationale. Une part croissante de notre législation a des racines européennes directes ou indirectes. La FEB ne sous-estime pas du tout le levier européen pour notre commerce, contrairement aux médias, qui négligent trop souvent l’actualité européenne. Malgré son influence considérable, l’Europe reste un modèle complexe où les tensions entre Nord-Sud et Est-Ouest dépassent de plus en plus les frontières des partis politiques. Nos experts suivent de près la politique européenne – et par extension la politique internationale – et son impact sur les entreprises belges. Vous pouvez en lire les points forts dans l’analyse semestrielle « Focus International Trade ».

À haut niveau…

Le marché intérieur européen et la libre circulation des biens, des personnes, des services et des capitaux constituent une réalité essentielle et une condition sine qua non pour une économie belge prospère et ouverte. Notre commerce extérieur représente plus de 80 % du PIB. Néanmoins, les entreprises belges sont encore confrontées quotidiennement à de (nouvelles) barrières au commerce intra-européen. Dans notre rapport pragmatique intitulé « Vers un marché intérieur sans entraves », nous identifions les opportunités et les obstacles les plus importants. Notre objectif est d’inciter les autorités à continuer d’œuvrer énergiquement au bon fonctionnement du marché intérieur et à la lutte contre le protectionnisme national.

Lors de rencontres, de concertations et de sessions d’information à haut niveau, nous exposons les positions des employeurs belges. Ainsi, lors de notre Comité stratégique, nous avons eu un échange de vues avec la vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et du Commerce extérieur Sophie Wilmès concernant notamment les difficultés dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, les pénuries sur le marché du travail et l’inflation croissante. Grâce à la session de travail organisée avec Kris Peeters, le vice-président de la Banque européenne d’investissement, et nos fédérations sectorielles membres, la FEB espère que le canal d’investissement de la BEI pourra donner un coup de pouce aux entreprises qui n’ont pas été prises en considération par le plan d’investissement belge.

Sophie Wilmès (vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes, du Commerce extérieur et des Institutions culturelles fédérales), invitée du Comité stratégique de rentrée, 14 septembre 2021.

Kris Peeters (vice-président de la Banque européenne d’investissement), lors d’une séance de travail à la FEB dans le cadre de notre plaidoyer demandant le renforcement des investissements productifs, le 22 octobre 2021.

… et au moment adéquat

Pour bien défendre des intérêts, il faut savoir s’adapter au moment opportun. Récemment encore, la FEB a organisé une consultation avec le député européen Geert Bourgeois sur la reprise des négociations commerciales entre l’Inde et l’UE. Pour la FEB, ainsi que pour son organisation coupole BusinessEurope, c’est le moment idéal pour éliminer les barrières actuelles dans la relation et pour supprimer autant que possible les tarifs élevés qui s’appliquent actuellement.

Autre moment idéal : le webinaire organisé à l’occasion des quatre ans du CETA par CanCham Benelux et la Banque nationale du Canada. Nous y avons souligné que la crainte que le CETA ait des effets négatifs en Belgique s’est révélée non fondée et qu’il crée au contraire de nombreux avantages pour les entreprises belges. Nous avons également incité les entreprises à utiliser davantage les opportunités de l’accord, comme les tarifs préférentiels. Par ailleurs, il est extrêmement important que notre pays ratifie le traité commercial pour que nos entreprises puissent profiter au mieux des opportunités commerciales qu’il offre.

Brexit

Enfin, n’oublions pas le Brexit. Depuis le 1er janvier 2021, le Royaume-Uni est devenu effectivement un pays tiers et il ne fait plus partie du marché intérieur européen. Cela implique de nombreux changements, nouvelles procédures et obligations, notamment pour les entreprises belges. Dès le premier jour, nos experts ont suivi de près l’évolution de la situation et ont lancé un module web où les do’s-and-don’ts sont analysés et expliqués de manière claire et thématique. Ils sont complétés par des conseils pratiques et des sources d’information officielles. Mais ce n’est pas fini : à partir du 1er janvier 2022, le Royaume-Uni commencera le contrôle des importations. Nous continuerons à suivre la situation et à vous informer.

Les experts du centre de compétence' Europe & International' de la FEB suivent les défis et opportunités liés au commerce international et à l’investissement. Ils partagent leur expertise et leurs constats dans le ‘Focus International Trade’.

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Le marché intérieur et ses quatre libertés fondamentales constituent une réalité essentielle et une condition sine qua non pour une économie belge prospère et ouverte. Néanmoins, les entreprises belges sont encore confrontées quotidiennement à de (nouvelles) barrières au commerce des biens et services intra-européen. Dans l’analyse ‘Vers un marché intérieur sans entraves’, la FEB met en avant un grand nombre de ces obstacles et préconise de travailler sur les principaux domaines problématiques suivants :

  1. Transposition de la législation de l’UE et gold-plating
  2. Barrières réglementaires et administratives existantes
  3. Harmonisation des règles nationales
  4. Gouvernance du marché intérieur
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